Le spectacle débute dans l'atmosphère lourde d'un cabaret louche.

 

Des clients sont installés à une table et entreprennent une partie de cartes, d'autres évoluent sur un air de valse musette. Un groom étonnant se contorsionne sur une chaise suspendue dans les airs. Un étranger passe et repasse, apostrophant le public, mais il est si énigmatique que l'on ne comprend absolument pas ce qu'il essaie de nous communiquer.

Entre deux moments très Caf' Conc', des hommes jouent au billard, billard qui se transforme tour à tour en trampoline et en mini-scène. Le couple de tenanciers de ce cabaret de plus en plus curieux se met à jongler avec des bouteilles de champagne. L'étranger et le groom tombent sous le charme d'une singulière poupée orientale ; est-elle réelle ou est-ce un automate ?

 

Soudain, c'est le déchirement : la lumière vacille et des sons stridents se font entendre ! Nous découvrons alors le décor qui nous était caché jusqu'ici et pénétrons dans le monde cubiste de noirbaroque. Une immense tête de nègre, bouche béante, libère petit à petit les différentes facettes de son univers.

 

Au sol et dans les airs, les extravagants représentants de ce monde évoluent le plus naturellement du monde sous nos yeux ébahis.Des étoiles, des cubes, des balles translucides, des quilles virevoltent en tous sens. Des danseurs loufoques forment des couples de marionnettes étranges, sortes de personnage à deux têtes. D'autre encore marchent au plafond, défiant les lois terrestres de la gravité ; et l'étranger passe et repasse, seul lien entre une certaine réalité et ce monde fantastique.


NOIR BAROQUE nous étonne, touche nos sens et éblouit par les effets de mouvements et les contrastes lumineux. Les perspectives trompeuses et les éléments divers tendent à se fondre dans l'unité d'un spectacle dynamique et scintillant.

 

Prédominance de la recherche chorégraphique et de l'utilisation de l'espace scénique, ce voyage imaginaire ne nous fixe ni le point de départ ni celui de l'arrivée. Nous y pénétrons par l'humour, le spectaculaire et la magie. Les performances des jeux du cirque sont soulignées par une musique originale et vivante.

 

Distribution

Création et distribution :
Corinne Lanselle et Christian Taguet

mise en scène et chorégraphie :
Corinne lanselle

musique :
Laurent Attali et Pierre Billon

création lumières :
Corinne Lanselle, Christian Taguet et Serge Bouyer

création costumes :
Philippe Leonard

création décor :
Gilbert Lebigre

Décors réalisé à : Ateliers de « Lieux Publics » - Director : Michel Crespin


Avec :

Mohamed Arbias – Michel Arias – Laurent Attali – Alain Bender – Pierre Billon – Boule, Béatrice Buffin – Eliane Domanski – Armelle Fouqueray – Saïd Gherbi – Nikolaus Holz, Aurélie Horde, Edgar Legrand, Bérénice Lévy, Manou, Didier Mugica, Pierre Munoz, Karine Noël, Stéphane Ode, Anton Reza-Bernal, Eric Stieffatre, Ernesto Terri, Tika.

 

Dates

1992 : Paris et Festival d’Avignon.

1993/1994 : Paris, en co-réalisation avec le Théâtre du Ranelagh, puis tournée en France (plus de 30 000 Spectateurs) : Avignon, Tremblay en France, Vitry, Hennebont, Bourg en Bresse, La Roche sur Yon, Vannes, Saintes, La Chapelle sur Erdre, Argenton château, Angoulème, Cognac, La Rochelle, Rochefort, Mulhouse, Trappes … et au Japon.