Le spectacle s’inscrit dans un parcours assez proche d’une pièce de théâtre. Il y a une trame : on a perdu l’étoile polaire ; des scientifiques un peu farfelus se penchent sur le problème et nous entraînent dans les divagations les plus inattendues, avec des échappées vers la coupole du chapiteau et un final éblouissant. Les artistes chantent, dansent, jouent de la musique, jouent la comédie, mais accomplissent aussi des prodiges de jonglage et de voltige. Ici on rit, on s’attendrit, c’est vraiment du cirque, avec la même petite fleur de poésie et pourtant c’est différent. Les « nouveaux artistes » du Cirque Baroque aiment bien raconter une histoire à leur façon, avec leur savoir-faire tout aussi époustouflant que celui de leurs aînés. Il faut se laisser emmener par ces nouveaux baladins, ils ont le talent et la jeunesse, leur dialogue est sensible, intelligent, artistique et porteur de poésie. Vous, Public de théâtre particulièrement, serez séduits par l’originalité de ce spectacle.


Synopsis

Maître Coperniclée et Madame Koklikova président aux destinées d’un cabaret d’un type nouveau : le cabaret encyrclopédique. Parvenu à dompter sa lunette d’astronome, le maître des lieux est en mesure d’offrir à son public, grâce au principe bien connu de l’attraction, une série mathématique d’émotions, toutes fort divertissantes, mais qui ont en commun la propriété, tout à fait inédite, d’être produites par des calculs savants et l’observation scrupuleuse des lois de la Balistique – bien connues des banquistes.

 

Jusque là, rien que de très rationnel, le show cosmique, l’avalanche des numéros intergalactiques sont réglés au quart de tour. Mais voilà qu’un soir, le clou du spectacle : l’étoile polaire, trapèziste émérite et point d’orgue de la création, s’engouffre dans un trou noir.

 

Bousculant quelque peu l’hypothèse embarrassante de l’anti-matière « à plaisanter », Coperniclée et Koklikova n’hésitent pas une seconde : Ils détournent aussitôt leur plus brillant voltigeur de son orbite et, à sa suite, se précipitent – avec public et bagages – à la recherche de cette lueur d’espoir sans laquelle – selon eux – un exposé scientifique a bien peu de chances d’atteindre au cœur son auditoire.
A partir de là, l’ordre du monde et du spectacle est bouleversé et, en équilibre instable sur le fil d’une onde électromagnétique, Coperniclée, Koklikova et toute la troupe, s’élancent à l’assaut du ciel, s’exposant – et par là-même exposant leur public – à de délicieux vertiges, à d’inoubliables vibrations, à d’esthétiques circonvolutions.

Distribution
Textes :
Anne Quésemand
Scénario :
Laurent Berman – Anne Quésemand - Christian Taguet
Mise en scène :
Jean-Marc Montel - Christian Taguet
Artistes :
Monika Arnold – AlainBender – Natasha Cashman – Bruno Cérati – Henri Colson – Sylvie Delaire – Bernard Delaire – Armelle Fouqueray – Francesco – Patrice Le Gentil – Claude Lergenmuller – Maryse Mugica – Didier Mugica – Yves Prager – Christian Taguet
Costumes :
Sophie Lagae
Musique :
Olivier Luck
Mise en lumière :
Serge Bouyer – Christian Taguet
Son :
Claude Lergenmuller
Dates
120 représentations